mardi, juin 12, 2007

Le Japon apporte son appui au développement de la RDC

Le Japon tient à apporter son appui au développement de la République démocratique du Congo après la mise en place de nouvelles institutions। C’est ce qu’a indiqué dernièrement le chef de mission de l’Agence Internationale Japonaise de la Coopération (JICA), Yuuchi Sugano. Il l’a indiqué au terme d’une visite auprès du secrétaire général au ministère de l’Urbanisme et Habitat, Gustave Tshiswaka Mwimba Kantako.

Ce dernier a fait savoir que la JICA compte appuyer la RDC à travers deux projets majeurs। Il s’agit d’abord de l’étude du plan de reconstruction urbaine de la ville de Kinshasa et celle de l’appui à la relance communautaire dans le district de Cataractes dans la province du Bas- Congo. Pour ce haut fonctionnaire de l’Etat congolais, les deux projets sont axés sur la vérification de l’intention et les attentes du gouvernement congolais en ce qui concerne la situation actuelle des zones cibles, les conditions préalables de l’étude et de l’environnement.

Dans la ville-province de Kinshasa, le projet consiste en un choix d’une commune pour l’assister en infrastructures। Il a rappelé à cet effet à la délégation japonaise que la JICA était un partenaire de la RDC à travers le Bureau d’études, d’aménagement urbain qui s’est manifesté dans l’étude de réalisation de la voirie à partir de l’Echangeur de Limete jusqu’à Kintambo vers les années 1970।

SOUTIEN A LA RECONSTRUCTION

L’ambassadeur du Japon en RDC, Toshinori Yanagiya, a affirmé au cours d’un entretien exclusif avec Le Potentiel la ferme volonté de son pays à soutenir la reconstruction de la RDC। Et pour matérialiser cette volonté, l’Empire du soleil levant a décidé d’apporter son appui au processus électoral à travers le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à raison de sept millions six cent mille dollars américains (7.600.000 Usd). Le gouvernement du Japon appuie également 20 % du budget total annuel de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) sur un milliard de dollars. Il convient de noter que le Japon, à travers la coopération, a été très agissant en RDC avant l’année 1990 avec la construction du pont de Matadi suspendu sur le fleuve avec un coût de 300 millions de dollars.

Il convient de rappeler en outre que la Jica est devenue depuis le 1er octobre 2003 une institution administrative indépendante। Conformément aux objectifs d’une institution administrative indépendante et aux mutations rapides que connaissent le Japon et la communauté internationale, la Jica, qui est actuellement dirigée par une femme du terrain, s’emploiera à réformer son organisation pour la rendre encore plus fiable. Elle articulera ses efforts de réforme autour de trois initiatives.

En premier lieu, l’approche Jica veut privilégier les activités sur le terrain. Les pays en développement rencontrent toutes sortes de problèmes en fonction de leur système politique, de leur culture et de leur contexte historique. L’aide du Japon prend en considération toutes ces spécificités. Soucieuse d’appréhender les besoins réels de la population des pays en développement et d’y répondre rapidement, la Jica compte donner davantage du poids à ses bureaux de représentation à l’étranger et améliorer les systèmes sur lesquels s’appuient ses activités de coopération. En second lieu, la Jica intègre la dimension « sécurité humaine» dans ses programmes de coopération.